peugeot 2008 modèle à éviter

Fiabilité Peugeot 2008 : Les Modèles à éviter Absolument

Depuis son lancement en 2013, la Peugeot 2008 s’est imposée comme l’un des SUV compacts les plus populaires sur le marché français. Son design attractif, son habitabilité généreuse et sa polyvalence en font un choix privilégié pour de nombreux automobilistes. Cependant, comme tout modèle automobile, certaines versions méritent une attention particulière avant l’achat. Notre enquête approfondie révèle les points faibles de chaque génération et vous guide vers les meilleurs choix possibles.

Avant d’entrer dans le détail de notre analyse, voici un tableau récapitulatif des versions les plus problématiques :

MotorisationAnnéesProblèmes majeurs rencontrésCoûts moyens de réparation
1.6 HDi 92 ch2013-2015– FAP défaillant
– Injecteurs fragiles
– Système de dépollution défectueux
2000-3000€ (injecteurs)
1500-2000€ (FAP)
1.2 PureTech 110/1302013-2015– Courroie de distribution fragile
– Consommation d’huile excessive
– Risques de casse moteur
1500-2500€ (distribution)
2500-4000€ (moteur)
Boîte EAT62013-2016– À-coups fréquents
– Passages de vitesses brutaux
– Manque de souplesse
2500-4000€ (mécanisme)
e-20082019-2020– Bugs électroniques
– Autonomie décevante
– Système multimédia capricieux
500-1000€ (mises à jour)

Points essentiels à retenir :

  • Première génération (2013-2019) : vigilance particulière sur les premiers millésimes
  • Deuxième génération (depuis 2019) : fiabilité globalement améliorée
  • Versions à privilégier : 1.5 BlueHDi et 1.2 PureTech après 2016
  • Importance cruciale de l’historique d’entretien

Phase 1 (2013-2019) : les points de vigilance

peugeot 2008 phase 1 modèle à éviter

Le 1.6 HDi 92 ch : le talon d’Achille de la gamme

Le moteur 1.6 HDi qui équipe les premiers modèles de la 2008 s’est rapidement révélé problématique. Les propriétaires ont fait face à des défaillances récurrentes du système de dépollution, particulièrement sur les modèles produits entre 2013 et 2015. Le filtre à particules, composant crucial pour respecter les normes environnementales, montre des signes de faiblesse précoces. Les témoignages convergent : des voyants moteur qui s’allument de façon intempestive, des pertes de puissance en conditions réelles, et surtout, des factures d’entretien qui s’envolent.

Principaux problèmes constatés sur le 1.6 HDi :

  • Filtre à particules défaillant avant 100 000 km
  • Injecteurs fragiles nécessitant un remplacement coûteux
  • Consommation de carburant excessive en cycle urbain
  • Coûts de maintenance élevés après 80 000 km

Le 1.2 PureTech : des débuts difficiles pour la version essence

Si le diesel pose problème, la motorisation essence 1.2 PureTech n’est pas en reste. Les versions 110 et 130 chevaux des premières années de commercialisation souffrent d’un défaut de conception majeur affectant la courroie de distribution. Cette dernière, immergée dans l’huile moteur, peut se dégrader prématurément, entraînant dans le pire des cas une casse moteur complète.

Points de vigilance sur le 1.2 PureTech première génération :

  • Courroie de distribution fragile (surveillance accrue nécessaire)
  • Consommation d’huile anormale (jusqu’à 1L/1000 km)
  • Risque de casse moteur si entretien négligé
  • Coût des réparations potentiellement élevé

La transmission automatique EAT6 : le confort compromis

L’introduction de la boîte automatique EAT6 devait marquer un tournant dans le confort de conduite de la 2008. Malheureusement, les premiers exemplaires ont déçu les attentes. Les remontées clients font état d’à-coups désagréables, particulièrement sensibles en conduite urbaine. Les passages de vitesses manquent de douceur, compromettant l’agrément de conduite qui devait être la principale qualité de cette transmission.

Phase 2 (depuis 2019) : une nette amélioration, mais…

peugeot 2008 phase 2 modèle à éviter

Le nouveau 1.2 PureTech : des progrès significatifs mais une vigilance nécessaire

La seconde génération de la 2008 marque une évolution majeure dans la gamme Peugeot. Le moteur 1.2 PureTech a bénéficié de nombreuses améliorations, corrigeant la plupart des défauts de jeunesse. Néanmoins, les tout premiers exemplaires (2019-2020) nécessitent encore une attention particulière. La consommation d’huile, bien que réduite, reste supérieure à la moyenne du segment. Un suivi rigoureux des niveaux s’impose, particulièrement lors des premiers mois d’utilisation.

Améliorations notables sur la seconde génération :

  • Consommation d’huile maîtrisée
  • Fiabilité générale en hausse
  • Meilleure qualité de fabrication
  • Système multimédia plus performant

L’e-2008 : les défis de l’électrification

L’arrivée de la version électrique e-2008 témoigne de l’ambition de Peugeot dans la transition énergétique. Cependant, cette première incursion dans le monde du SUV électrique compact n’est pas exempte de défauts. Les premiers modèles souffrent d’une électronique parfois capricieuse. Le système multimédia peut présenter des bugs récurrents, nécessitant parfois plusieurs mises à jour pour fonctionner de manière optimale.

Points d’attention sur l’e-2008 :

  • Autonomie réelle inférieure aux annonces constructeur
  • Bugs électroniques sur les premiers modèles
  • Temps de charge variables selon les conditions
  • Coût d’acquisition élevé

Phase 3 (depuis fin 2023) : Les nouvelles motorisations sous surveillance

peugeot 2008 phase 3 modèle à éviter

Le PureTech 136 hybride 48V : une nouveauté à observer

La grande nouveauté de cette Phase 3 est l’introduction de la motorisation hybride légère 48V, une première pour la 2008. Si cette évolution technologique promet une réduction de la consommation, les premiers retours d’expérience incitent à la prudence. Le système hybride 48V, développé en collaboration avec Punch Powertrain, représente une complexité technique accrue qui mérite une période d’observation.

Points de vigilance sur l’hybride 48V :

  • Technologie nouvelle chez Peugeot nécessitant un recul plus important
  • Coûts de maintenance encore mal définis
  • Formation des réseaux de réparation en cours
  • Impact sur la fiabilité à long terme inconnu

Le PureTech 100 ch : la transition complexe

Le maintien du PureTech 100 ch en entrée de gamme s’accompagne d’évolutions techniques visant à respecter la norme Euro 6e. Ces modifications du système de dépollution et de l’injection directe nécessitent une attention particulière. Les premiers exemplaires commercialisés montrent parfois :

  • Une consommation en légère hausse en cycle urbain
  • Des variations de régime au ralenti
  • Une sensibilité accrue à la qualité du carburant

L’e-2008 restylé : autonomie en progression, mais…

La version électrique reçoit une mise à jour significative avec une batterie de 54 kWh et un nouveau moteur de 156 ch. Malgré ces améliorations, certains points méritent l’attention :

Points de surveillance sur le nouvel e-2008 :

  • Autonomie réelle en conditions hivernales encore limitée
  • Temps de charge en courant alternatif relativement longs
  • Coût d’acquisition élevé malgré les aides
  • Poids en hausse impactant le comportement routier

BlueHdi : la fin programmée du diesel

La motorisation diesel, bien que toujours disponible au catalogue, voit son avenir s’assombrir avec les nouvelles normes environnementales. Le BlueHdi 130, dernière itération en date, présente quelques points de vigilance :

  • Système de dépollution complexifié pour répondre aux normes Euro 6e
  • Coûts d’entretien en hausse
  • Valeur résiduelle incertaine à moyen terme

Quel modèle de Peugeot 2008 choisir ?

Face à ce panorama contrasté, certaines versions se distinguent par leur fiabilité exemplaire. Le moteur 1.5 BlueHDi représente sans doute le meilleur compromis pour les gros rouleurs. Sa robustesse éprouvée et sa sobriété en font un choix pertinent, quelle que soit l’année de production.

Versions recommandées selon le profil d’utilisation :

  • Gros rouleurs : 1.5 BlueHDi toutes années
  • Usage mixte : 1.2 PureTech après 2016
  • Usage urbain : e-2008 dernière génération
  • Familial : 1.5 BlueHDi ou 1.2 PureTech récent

Conseils pratiques pour un achat serein

L’acquisition d’une Peugeot 2008 d’occasion nécessite une méthodologie rigoureuse. L’historique d’entretien constitue un document crucial : chaque intervention doit être consignée, particulièrement les opérations liées aux rappels constructeur. Un carnet d’entretien incomplet doit immédiatement éveiller la méfiance.

Check-list avant achat :

  • Vérification complète de l’historique d’entretien
  • Test routier approfondi (minimum 30 minutes)
  • Contrôle des niveaux d’huile avant et après essai
  • Inspection par un expert indépendant recommandée
  • Vérification des rappels constructeur
  • Test de tous les équipements électroniques

Conclusion : un choix éclairé pour un achat réussi

La Peugeot 2008 reste indéniablement un acteur majeur du segment des SUV compacts. Ses qualités intrinsèques – style, habitabilité, agrément de conduite – en font un choix pertinent pour qui sait éviter les versions sensibles. En privilégiant les motorisations éprouvées et en portant une attention particulière à l’historique d’entretien, les risques de mauvaises surprises se trouvent considérablement réduits.

L’évolution constante du modèle témoigne de la capacité de Peugeot à corriger progressivement les défauts identifiés. Les derniers millésimes, toutes motorisations confondues, offrent un niveau de fiabilité en nette progression. Une tendance positive qui devrait se confirmer avec les futures évolutions du modèle.

La clé d’un achat réussi réside donc dans une approche méthodique, combinant la connaissance des points faibles spécifiques à chaque version et une inspection rigoureuse du véhicule convoité. Un investissement en temps qui se révélera toujours profitable à long terme.

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