Acheter une voiture d’occasion : pourquoi vérifier le numéro VIN devient incontournable ?

par Maxime Laurent
vérifier le numéro vin

Le marché de l’occasion séduit chaque année des millions d’automobilistes en France. Si l’attrait financier reste l’un des principaux moteurs, la vigilance devient elle aussi une priorité pour les acheteurs. En particulier face à l’augmentation des fraudes au kilométrage, aux importations dissimulées ou encore aux antécédents d’accidents non déclarés.

Dans ce contexte, la vérification du numéro VIN (Vehicle Identification Number), autrefois réservée aux professionnels, s’impose peu à peu comme une étape essentielle du parcours d’achat, avec des outils de verifications comme Vinanalyser ou Histovec.

Un identifiant unique, riche en informations

Composé de 17 caractères alphanumériques, le VIN est présent sur le châssis, dans l’encadrement de portière, sur la carte grise (champ E) et parfois à d’autres endroits du véhicule. Ce numéro unique contient en réalité des informations codées qui permettent d’identifier :

  • le constructeur,
  • le pays et l’usine d’assemblage,
  • le modèle,
  • l’année de fabrication,
  • la motorisation et les options

Mais c’est surtout en le croisant avec des bases de données que ce numéro prend tout son sens.

Ce que le contrôle technique ne révèle pas

Un véhicule peut être en conformité technique le jour du contrôle tout en ayant un historique lourd. Le contrôle technique se concentre sur des éléments visibles et mécaniques. Il ne permet ni de détecter un ancien sinistre majeur, ni de savoir si le véhicule a été déclaré économiquement irréparable dans un autre pays, ni même si un rappel constructeur a été ignoré.

C’est là qu’intervient la vérification du VIN, qui permet d’aller plus loin en analysant l’historique complet du véhicule.

Des outils disponibles en ligne

Il existe aujourd’hui plusieurs plateformes permettant aux particuliers d’interroger le numéro VIN. Certaines, comme le site gouvernemental HistoVec, offrent des données administratives sur les véhicules immatriculés en France.

D’autres services privés, comme Vinanalyser, vont plus loin en exploitant des données européennes et internationales. Ces plateformes permettent notamment de détecter :

  • des sinistres non mentionnés dans les annonces,
  • des véhicules importés, parfois mal régularisés,
  • des rappels constructeur non effectués,
  • des écarts de kilométrage ou des historiques incohérents,
  • des alertes pour gage, saisie ou vol.

Ces informations sont obtenues via des partenariats avec des bases de données publiques, assureurs, organismes techniques et institutions européennes.

Une vérification qui change la donne

Vérifier le VIN d’un véhicule d’occasion avant l’achat permet de comparer les informations officielles avec celles fournies par le vendeur. En cas d’écart, cela permet d’éviter une mauvaise surprise, de demander des précisions, ou d’abandonner la transaction.

C’est également un outil d’aide à la décision pour estimer la valeur réelle d’un véhicule en fonction de son passé, de sa provenance ou de ses réparations antérieures.

Le coût modeste de cette vérification (généralement quelques euros) reste sans commune mesure avec les pertes financières ou les complications administratives qu’elle permet d’éviter.

Conclusion

Face à la complexité croissante du marché de l’occasion et à la diversité des parcours de véhicules, la vérification du numéro VIN devient une étape incontournable pour tout acheteur averti. Accessible à tous, elle complète les autres démarches classiques comme le contrôle technique, la lecture du carnet d’entretien ou la comparaison de prix. Et surtout, elle permet d’acheter en connaissance de cause, en réduisant au maximum la part d’incertitude.

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