peugeot 5008 modèle à éviter

Fiabilité Peugeot 5008 : Les Modèles à éviter Absolument

Depuis son lancement en 2009, le Peugeot 5008 s’est imposé comme une référence incontournable sur le segment des véhicules familiaux. D’abord monospace puis SUV à partir de 2017, ce modèle a su séduire par son habitabilité généreuse et ses prestations routières convaincantes. Cependant, comme tout véhicule, certaines versions présentent des faiblesses qu’il convient d’identifier avant de se lancer dans l’acquisition d’un exemplaire d’occasion. Notre enquête approfondie vous révèle les versions à éviter et celles à privilégier.

Avant d’entrer dans le détail de notre analyse, voici un tableau récapitulatif des modèles de Peugeot 5008 les plus problématiques :

Modèle 5008MotorisationAnnéesProblèmes fréquentsCoûts moyens des réparations
Génération 11.6 HDi 110ch2009-2011– Turbo défaillant
– Injecteurs fragiles
– Vanne EGR défectueuse
– Turbo : 2000-3000€
– Injecteurs : 1800-2500€
Génération 11.6 THP essence2009-2012– Chaîne de distribution
– Pompe à huile
– Décaleur d’arbre à cames
– Distribution : 1500-2000€
– Moteur complet : 4000-5000€
Génération 1BVA6 (boîte auto)Avant 2012– À-coups
– Passage mode dégradé
– Pertes de puissance
– Réfection : 4000-5000€
Génération 22.0 BlueHDi 180ch2017-2018– Système SCR défaillant
– Surconsommation AdBlue
– Capteur NOx
– Système SCR : 1500-2500€
Génération 21.2 PureTech2017-2019– Consommation d’huile excessive
– Encrassement soupapes
– Calage moteur
– Réfection moteur : 4000-5000€

Peugeot 5008 1 (2009-2016) : Les modèles ) éviter

peugeot 5008 1 modèle à éviter

Le 1.6 HDi 110ch : L’apprentissage douloureux

La première mouture du 5008 en version 1.6 HDi 110 chevaux constitue malheureusement l’exemple parfait des défauts de jeunesse. Cette motorisation, pourtant largement éprouvée au sein du groupe PSA, s’est révélée particulièrement fragile sur les premiers millésimes. Les propriétaires rapportent régulièrement des défaillances du turbocompresseur, survenant parfois dès 80 000 kilomètres. Plus préoccupant encore, le système d’injection montre des signes de faiblesse chroniques, nécessitant parfois le remplacement complet des injecteurs. Une intervention dont le coût peut facilement dépasser les 2000 euros en concession.

Principaux points de vigilance sur le 1.6 HDi :

  • Turbocompresseur défaillant (2000-3000€)
  • Injecteurs à remplacer (1800-2500€)
  • Vanne EGR encrassée
  • Volant moteur bi-masse fragile

Le 1.6 THP essence : Le talon d’Achille

Le moteur 1.6 THP essence, développé en collaboration avec BMW, promettait monts et merveilles lors de son installation sous le capot du 5008. La réalité s’est avérée moins reluisante. Les exemplaires produits entre 2009 et 2012 souffrent de problèmes récurrents au niveau de la distribution. La chaîne, censée présenter une durée de vie supérieure à une courroie classique, montre des signes d’usure prématurée. Plus grave encore, la pompe à huile présente un taux de défaillance anormalement élevé, pouvant conduire dans les cas les plus sévères à la destruction pure et simple du moteur. Les témoignages d’utilisateurs font état de factures parfois supérieures à 4000 euros pour une remise en état complète.

Les signes avant-coureurs de problèmes sont nombreux et facilement identifiables. Un claquement caractéristique au démarrage à froid peut indiquer une usure de la chaîne de distribution. Des à-coups en accélération, accompagnés d’une perte de puissance progressive, suggèrent souvent un problème de pompe à huile. La consommation d’huile, parfois excessive, constitue également un signal d’alarme à ne pas négliger.

Principaux points de fragilité du 1.6 THP :

  • Chaîne de distribution à remplacer dès 80 000 km (1500-2000€)
  • Pompe à huile défectueuse (800-1200€)
  • Crépine d’huile qui se colmate rapidement
  • Décaleur d’arbre à cames défaillant
  • Bobines d’allumage à durée de vie limitée
  • Consommation d’huile anormale entre les révisions

La boîte automatique BVA6 : Le maillon faible

Avant 2012, la transmission automatique à six rapports proposée sur le 5008 constitue sans doute l’un des points les plus problématiques du véhicule. Les dysfonctionnements se manifestent de diverses manières : à-coups lors des changements de rapport, pertes de puissance temporaires, voire dans certains cas, passage en mode dégradé. Ces désagréments s’accompagnent souvent de coûts de réparation prohibitifs, la remise en état complète de la boîte pouvant avoisiner les 5000 euros.

L’expérience montre que ces problèmes apparaissent généralement entre 80 000 et 120 000 kilomètres, même sur des véhicules correctement entretenus. Le changement d’huile de boîte, pourtant préconisé comme « à vie » par le constructeur, s’avère en réalité nécessaire tous les 60 000 kilomètres pour espérer prolonger la durée de vie de la transmission. Les réparations partielles, bien que moins onéreuses, ne constituent souvent qu’une solution temporaire, la boîte finissant invariablement par présenter de nouveaux symptômes quelques milliers de kilomètres plus tard.

Symptômes caractéristiques de la BVA6 défaillante :

  • À-coups violents lors des changements de vitesse
  • Passage en mode dégradé fréquent (limitation à 3 ou 4 rapports)
  • Temps de réponse anormalement long à l’accélération
  • Bruits métalliques en provenance de la transmission
  • Glissement entre les rapports
  • Impossibilité de passer certaines vitesses

Peugeot 5008 2 (2017-présent) : Les modèles à éviter

peugeot 5008 2 modèle à éviter

Le 2.0 BlueHDi 180ch : Des débuts mitigés

Le passage à la seconde génération en 2017 marque un tournant majeur pour le 5008, désormais transformé en SUV. Malheureusement, les premiers exemplaires du 2.0 BlueHDi 180 chevaux n’échappent pas à quelques défauts de jeunesse. Le système de traitement des NOx par AdBlue se montre particulièrement capricieux. Certains propriétaires rapportent une consommation excessive de ce liquide, pouvant atteindre jusqu’à un plein tous les 5000 kilomètres.

Symptômes courants sur le 2.0 BlueHDi :

  • Surconsommation d’AdBlue
  • Défaillance du capteur NOx
  • Encrassement du système SCR
  • Messages d’erreur fréquents liés au système antipollution

Le 1.2 PureTech essence : La surveillance s’impose

Le petit trois cylindres essence qui équipe le Peugeot 5008 de seconde génération cache bien son jeu. Derrière ses performances séduisantes et sa sobriété annoncée se dissimule une mécanique aux fragilités désormais bien connues des professionnels du secteur. Le point noir majeur de ce bloc moderne réside dans sa consommation d’huile particulièrement préoccupante sur les premiers millésimes. Un problème qui, bien au-delà du simple désagrément, peut mener à des réparations coûteuses lorsqu’il n’est pas pris en compte suffisamment tôt.

Sur le terrain, la réalité est sans appel. Les ateliers spécialisés voient régulièrement arriver des 5008 équipés du PureTech présentant des symptômes caractéristiques. La fumée bleutée s’échappant du pot d’échappement lors des accélérations franches ne trompe pas : le moteur consomme son huile à un rythme anormal. Plus inquiétant encore, les vibrations au ralenti et les calages intempestifs par temps froid révèlent une usure prématurée des organes internes du moteur.

Face à cette situation, le constructeur sochalien a bien tenté d’apporter des solutions. Plusieurs campagnes de modifications techniques ont été déployées dans le réseau, mais force est de constater que les résultats demeurent mitigés. La facture, elle, peut rapidement s’envoler : une réfection complète du moteur avoisiné facilement les 5000 euros, sans compter l’immobilisation prolongée du véhicule.

Les points de vigilance identifiés par les experts :

  • Une soif d’huile moteur dépassant parfois le litre aux 1000 kilomètres
  • Des soupapes d’admission victimes d’un encrassement systématique
  • Une courroie de distribution nécessitant un remplacement précoce
  • Une pompe à eau intégrée au système de distribution, source de complications
  • Des dépôts de calamine particulièrement prononcés
  • Un ralenti instable accompagné de vibrations caractéristiques
  • Des émissions de fumée bleue trahissant la consommation d’huile

L’enquête menée auprès des professionnels de l’automobile révèle une constante : les exemplaires produits avant 2019 concentrent la majorité des cas problématiques. Le phénomène touche particulièrement les véhicules ayant dépassé le cap des 60 000 kilomètres, une échéance relativement précoce pour un moteur moderne. Les spécialistes sont formels : seul un suivi draconien des niveaux d’huile permet d’éviter les scénarios catastrophes.

À l’heure du choix, la prudence s’impose donc. Les amateurs du 5008 désireux d’opter pour une motorisation essence auraient tout intérêt à se tourner vers les millésimes plus récents, bénéficiant des dernières évolutions techniques. Une alternative qui, bien que plus onéreuse à l’achat, permettra d’éviter bien des désagréments sur le long terme. Dans le cas contraire, la vigilance devra être de mise, avec des contrôles de niveau d’huile quasi hebdomadaires et un budget conséquent mis de côté pour parer à toute éventualité.

Quelle 5008 choisir : Les motorisations recommandées

Au milieu de ce tableau parfois sombre, certaines motorisations du Peugeot 5008 tirent remarquablement leur épingle du jeu. Fruit d’années d’évolution et d’amélioration continue, ces versions représentent aujourd’hui le meilleur compromis pour les acheteurs en quête de fiabilité.

La gamme Peugeot 5008 compte heureusement plusieurs motorisations particulièrement recommandables, qui se sont révélées fiables dans la durée. Ces versions, bénéficiant des retours d’expérience des premiers millésimes, offrent un excellent compromis entre performances, fiabilité et coûts d’utilisation. Voici le détail de ces motorisations plébiscitées par les professionnels du secteur :

1.6 HDi/BlueHDi 120ch (après 2012)

  • Fiabilité éprouvée grâce à une mécanique parfaitement maîtrisée
  • Consommation remarquablement maîtrisée (5,5L/100km en moyenne)
  • Coûts d’entretien raisonnables et prévisibles
  • Chaîne de distribution à durée de vie prolongée
  • Excellent compromis couple/puissance au quotidien
  • Système d’injection robuste et éprouvé

2.0 BlueHDi 150ch (après 2019)

  • Excellent compromis puissance/consommation pour un grand SUV
  • Problèmes de jeunesse des premières versions définitivement résolus
  • Parfaitement adapté aux longs trajets autoroutiers
  • Couple généreux permettant une conduite souple
  • Système SCR (AdBlue) optimisé et fiable
  • Entretien espacé possible grâce à sa robustesse

1.6 PureTech 180ch (dernières versions)

  • Fiabilité considérablement améliorée par rapport aux premiers millésimes
  • Performance satisfaisante malgré la taille du véhicule
  • Idéal pour une utilisation mixte ville/route
  • Consommation raisonnable pour un moteur essence
  • Agrément de conduite supérieur aux versions diesel
  • Coûts d’entretien maîtrisés sur le long terme

Ces trois motorisations constituent les choix les plus pertinents pour qui souhaite acquérir un 5008 d’occasion. Le 1.6 HDi/BlueHDi 120ch séduira les gros rouleurs soucieux de leur budget, tandis que le 2.0 BlueHDi 150ch comblera les conducteurs en quête de performances et de confort sur longs trajets. Le 1.6 PureTech 180ch, quant à lui, représente une excellente alternative essence, particulièrement adaptée aux utilisateurs privilégiant des trajets variés avec une dominante urbaine.

Dans tous les cas, ces versions se distinguent par un historique fiable, des coûts d’entretien prévisibles et une valeur de revente stable sur le marché de l’occasion. Elles constituent donc des choix raisonnés pour un achat serein, à condition bien sûr de sélectionner un exemplaire correctement entretenu et de respecter scrupuleusement les préconisations d’entretien du constructeur.

Conseils pour l’achat d’une Peugeot 5008 d’occasion

Points essentiels avant l’achat :

  • Vérification exhaustive de l’historique d’entretien
  • Expertise par un professionnel indépendant
  • Attention particulière aux versions identifiées comme sensibles
  • Privilégier les véhicules avec suivi complet en concession

Dans tous les cas, nous recommandons vivement de faire appel à un expert automobile indépendant avant toute acquisition. Son œil averti pourra détecter d’éventuels signes avant-coureurs de défaillances et vous éviter de coûteuses déconvenues. Un investissement modique au regard des sommes potentiellement en jeu lors de réparations majeures.

Enfin, privilégiez les exemplaires disposant d’un carnet d’entretien complet et à jour, idéalement suivis en concession ou dans un réseau spécialisé. Ces véhicules, même s’ils sont généralement plus onéreux à l’achat, constituent souvent le meilleur choix à long terme.

Conclusion : La vigilance reste de mise

Le Peugeot 5008 demeure incontestablement l’une des propositions les plus pertinentes du marché des véhicules familiaux. Spacieux, confortable et désormais doté d’une présentation flatteuse depuis son passage en SUV, il mérite sa place dans votre short-list. Néanmoins, la vigilance s’impose lors de l’achat d’un modèle d’occasion.

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