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Fiabilité Peugeot 3008 : Les Modèles à éviter Absolument

Le Peugeot 3008 s’est imposé comme l’un des SUV les plus emblématiques du marché français. Mêlant style, praticité et confort, il séduit depuis plus d’une décennie les familles en quête d’un véhicule polyvalent. Cependant, comme tout modèle automobile, certaines versions peuvent se transformer en véritable cauchemar pour leurs propriétaires. Notre enquête approfondie vous révèle les versions à éviter et celles qui méritent votre attention.

Avant d’entrer dans le détail de chaque motorisation, voici un tableau synthétique regroupant les versions les plus problématiques du Peugeot 3008 :

MotorisationAnnéesPrincipaux problèmes rencontrésCoûts moyens des réparations
1.6 THP 156ch2009-2011• Chaîne de distribution fragile
• Consommation d’huile excessive
• Pompe haute pression défaillante
• Calage variable problématique
• Distribution : 1500-2000€
• Pompe HP : 1000€
• Réfection moteur : 3000-4000€
1.6 HDi 110-112ch2009-2011• FAP sensible au colmatage
• Volant moteur bi-masse fragile
• Injecteurs défaillants
• Turbo fragile
• FAP : 1800€
• Volant bi-masse : 1500€
• Injecteurs : 2000€ (jeu)
2.0 HDi 150-163ch2009-2012• Injecteurs problématiques
• FAP sensible
• Forte consommation d’huile
• Vanne EGR défectueuse
• Injecteurs : 2500€ (jeu)
• FAP : 1800€
• Vanne EGR : 500€
1.2 PureTech 130ch2016-2018• Consommation d’huile anormale
• Courroie distribution fragile
• Segmentation défectueuse
• Dépôts de calamine importants
• Distribution : 1500€
• Réfection moteur : 3500-4500€
• Dépose culasse : 2000€

Points essentiels à retenir avant l’achat :

  • Privilégiez les versions post-restylage (2013 pour gen 1, 2020 pour gen 2)
  • Exigez un historique d’entretien complet et détaillé
  • Évitez les premiers millésimes de chaque génération
  • Prévoyez une inspection professionnelle avant achat

Peugeot 3008 phase 1 (2009-2016) : Les modèles à éviter

peugeot 3008 phase 1 modèle à éviter

La première génération du 3008 a marqué un tournant dans l’histoire de Peugeot. Avec son positionnement novateur entre monospace et SUV, elle a su conquérir un public en quête de polyvalence. Pourtant, certaines motorisations ont révélé des faiblesses chroniques qu’il convient de connaître avant tout achat.

Le cas épineux du 1.6 THP essence (156ch)

Le moteur 1.6 THP, développé en collaboration avec BMW, promettait monts et merveilles lors de son lancement. Malheureusement, les premiers millésimes jusqu’en 2011 se sont révélés particulièrement problématiques. La chaîne de distribution, élément crucial du moteur, peut céder sans prévenir, entraînant des dégâts catastrophiques pouvant aller jusqu’à la casse moteur. Cette fragilité s’accompagne d’une consommation d’huile excessive, certains propriétaires rapportant devoir faire l’appoint tous les 1000 kilomètres.

Principaux points de vigilance sur le 1.6 THP :

  • Chaîne de distribution fragile (remplacement : 1500-2000€)
  • Consommation d’huile anormale (1L/1000km)
  • Pompe haute pression défaillante dès 60 000 km (1000€)
  • Coûts d’entretien élevés et interventions fréquentes

Le 1.6 HDi diesel : des débuts difficiles

La version 1.6 HDi, très populaire en France, n’est pas épargnée par les soucis techniques, particulièrement sur les modèles produits avant 2011. Le filtre à particules, composant essentiel du système de dépollution, se montre particulièrement capricieux, notamment en utilisation urbaine. Les régénérations forcées, censées nettoyer le FAP, ne suffisent pas toujours à éviter son colmatage.

Le volant moteur bi-masse représente un autre point noir. Sa défaillance se manifeste par des vibrations au ralenti et des à-coups en conduite. Le remplacement de cette pièce, nécessaire entre 100 000 et 150 000 kilomètres, représente un budget conséquent d’environ 1500 euros. Les injecteurs, composants névralgiques du moteur diesel, montrent également des signes de faiblesse précoce, nécessitant parfois leur remplacement dès 80 000 kilomètres.

Le 2.0 HDi : puissance mais vigilance

Si le 2.0 HDi séduit par ses performances, les premiers millésimes cachent des fragilités coûteuses. Les injecteurs, particulièrement sur les versions 150 et 163 chevaux, peuvent montrer des signes de faiblesse. Leur remplacement, pouvant atteindre 2500 euros pour un jeu complet, pèse lourd dans le budget entretien.

Symptômes d’usure à surveiller sur le 2.0 HDi :

  • Fumée bleue à l’échappement (consommation d’huile)
  • Bruit de claquement au démarrage (injecteurs)
  • Perte de puissance progressive
  • Voyant moteur s’allumant de façon intermittente

Peugeot 3008 phase 2 (2016-présent) : Les modèles à éviter

peugeot 3008 phase 2 modèle à éviter

La deuxième génération du 3008 marque une révolution stylistique et technologique. Plus SUV que jamais, elle séduit par son i-Cockpit novateur et ses prestations routières de premier ordre. Néanmoins, certaines motorisations méritent une attention particulière.

Le 1.2 PureTech : des débuts hésitants

Cette motorisation, pourtant prometteuse sur le papier avec son excellent rapport performances/consommation, cache des défauts structurels préoccupants. De nombreux propriétaires ont rapporté des passages en atelier fréquents et coûteux, particulièrement autour des 50 000 kilomètres. Peugeot a d’ailleurs reconnu ces problèmes en étendant la garantie sur certains composants et en modifiant plusieurs pièces techniques sur les versions plus récentes.

Principaux points de vigilance sur le 1.2 PureTech essence (130ch) avant 2018 :

  • Consommation d’huile excessive pouvant aller jusqu’à 1L/1000km
  • Courroie de distribution à remplacer parfois dès 40 000 km (intervention autour de 1500€)
  • Segmentation fragile causant des pertes de compression
  • Dépôts de calamine importants sur les soupapes d’admission
  • Dysfonctionnements du Stop & Start liés aux problèmes de distribution
  • Risque de casse moteur si l’entretien n’est pas scrupuleusement suivi

Quel modèle de Peugeot 3008 choisir ?

Pour un achat serein, certaines motorisations se distinguent par leur excellente fiabilité :

Première génération (après 2011) :

  • 1.6 HDi en version 115ch : Motorisation fiable et économique, idéale pour une utilisation mixte ville/route. Ses coûts d’entretien maîtrisés et sa consommation modérée (5,5L/100km en moyenne) en font un choix particulièrement rationnel pour les budgets serrés.
  • 2.0 HDi après 2012 (problèmes résolus) : Le choix par excellence pour les gros rouleurs en quête de performances. Cette version bénéficie des améliorations techniques qui ont résolu les soucis d’injecteurs et de FAP des premiers millésimes, offrant un excellent compromis entre puissance et fiabilité.

Deuxième génération :

  • 1.5 BlueHDi 130ch (excellent compromis) : La référence en matière de fiabilité sur la seconde génération. Son couple généreux de 300 Nm, sa sobriété exemplaire (4,5L/100km en moyenne) et sa chaîne de distribution garantie à vie en font le choix le plus équilibré de la gamme.
  • 2.0 BlueHDi 180ch (grands rouleurs) : La motorisation haut de gamme par excellence, particulièrement adaptée aux longues distances et au remorquage grâce à son couple impressionnant de 400 Nm. Sa robustesse éprouvée et son agrément de conduite supérieur justifient l’investissement pour ceux qui recherchent le meilleur.
  • 1.6 PureTech après 2018 (fiabilité améliorée) : La meilleure option essence de la gamme, particulièrement recommandée pour les faibles kilométrages annuels. Les problèmes de jeunesse ont été corrigés, offrant désormais une excellente alternative au diesel avec des performances convaincantes (165ch) et une consommation raisonnable en usage mixte.

L’importance du suivi et de l’entretien

Au-delà du choix de la motorisation, l’historique d’entretien joue un rôle crucial dans la longévité du véhicule. Un carnet d’entretien complet et respecté constitue la meilleure garantie contre les mauvaises surprises. Les versions restylées (2013 pour la première génération, 2020 pour la seconde) bénéficient généralement d’une meilleure fiabilité, fruits de l’expérience accumulée par le constructeur.

Points de contrôle essentiels avant achat :

Aspects mécaniques :

  • État de la distribution (chaîne ou courroie)
  • Niveau et couleur de l’huile moteur
  • Régularité des entretiens
  • État des filtres (air, huile, carburant)

Aspects carrosserie et habitacle :

  • Traces de corrosion sous caisse
  • Alignement des ouvrants
  • Fonctionnement de l’électronique
  • État des suspensions

Conclusion : un choix éclairé pour un achat réussi

Le Peugeot 3008 reste un excellent choix sur le marché des SUV compacts, à condition de bien sélectionner sa version. En évitant les motorisations sensibles et en privilégiant les millésimes éprouvés, vous maximiserez vos chances de profiter sereinement de ce véhicule aux nombreuses qualités. N’oubliez pas qu’un entretien rigoureux reste la meilleure garantie de longévité, quelle que soit la version choisie.

L’investissement dans un 3008 demande donc une réflexion approfondie, prenant en compte non seulement le prix d’achat, mais également les coûts d’entretien potentiels. Un modèle plus récent ou mieux entretenu, même plus cher à l’achat, pourra se révéler plus économique sur le long terme. Dans tous les cas, une inspection approfondie par un professionnel avant l’achat reste vivement conseillée pour éviter les mauvaises surprises.

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