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Journée nationale de la qualité de l’air 2021 : des actions concrètes et engagées

Chaque année, le ministère de la Transition écologique organise un grand rendez-vous de mobilisation pour sensibiliser les citoyens à l’importance de la qualité de l’air que nous respirons, tout en valorisant les bonnes pratiques qui concourent à son amélioration. En 2021, la Journée nationale de la qualité de l’air se tient le jeudi 14 octobre. À cette occasion, découvrez les actions concrètes qui sont menées afin de lutter contre les émissions atmosphériques et d’informer les citoyens sur les bons gestes à adopter pour se protéger.

La qualité de l’air, un enjeu majeur de santé publique

Au cœur de l’enjeu de transition écologique, la qualité de l’air apparaît comme le troisième sujet de préoccupation environnementale des Français. La politique en faveur de la protection de la qualité de l’air s’inscrit dans une dynamique globale et nécessite des actions ambitieuses à toutes les échelles, afin de garantir à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.

En France, la surveillance de la qualité de l’air est obligatoire depuis 1996. Le dispositif de mesure et de surveillance est coordonné par le ministère de la Transition écologique. Dans chaque région, une association agréée de surveillance de la qualité de l’air (Aasqa) calcule et publie un indice de qualité de l’air quotidien : l’indice ATMO. Celui-ci a été mis à jour en janvier 2021 afin de mieux répondre aux enjeux de santé publique et aux attentes citoyennes.

Des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air

Depuis plusieurs années, le ministère de la Transition écologique se mobilise pour préserver la qualité de l’air et aider chacun à se protéger de ses effets sur la santé.

Le dispositif de lutte contre la pollution de l’air s’organise autour de la réduction des émissions atmosphériques dans trois domaines : le trafic routier, le chauffage domestique et l’agriculture.

  • Le trafic routier est la première source d’émissions d’oxyde d’azote. Afin de lutter contre ces dernières, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) sont – et devront être – mises en place dans les communes de plus de 150 000 habitants. Pour accompagner les automobilistes dans cette transition, des aides telles que la prime à la conversion ou le bonus écologique sont proposées. Ce dispositif s’appuie sur le certificat qualité de l’air, qui est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité. À date, 20 millions de vignettes ont été délivrées.
  • Le chauffage domestique au bois est la première source d’émissions de particules fines, notamment les appareils de chauffage au bois les plus anciens qui polluent le plus. Pour réduire les émissions induites par ce mode de chauffe, le plan d’action de l’Etat, sorti en juillet dernier, propose d’accompagner les foyers dans le remplacement de leur appareil, par exemple grâce à MaPrimeRénov’ ou au fonds air bois.
  • Le secteur agricole est la source principale d’émissions d’ammoniac. La loi climat et résilience fixe l’objectif d’une réduction de 13 % des émissions d’ammoniac en 2030. Dans le but de respecter cette trajectoire de réduction des émissions, le plan d’actions national Eco’Azot sera introduit afin de préciser l’usage des engrais azotés minéraux et leurs quantités.

Le ministère s’attache aussi à valoriser les actions concrètes et engagées de tous les acteurs soucieux de faire de la transition écologique une réalité, notamment en agissant pour une meilleure qualité de l’air. À l’occasion de la Journée nationale de la qualité de l’air, les collectivités, associations, entreprises, écoles et citoyens sont invités à organiser et à participer à des événements qui donnent à voir les bonnes pratiques pour lutter contre la pollution de l’air et se protéger de ses impacts sur la santé.

 

Source : Ministère de la Transition Ecologique