Déconfinement et transports, les chiffres d’une étude* exclusive menée par Harris Interactive pour Caradisiac, démontrent un changement des modes de déplacements au profit de la voiture, jugée plus sécurisante.
La crainte que les règles sanitaires ne puissent être correctement appliquées dans les transports en commun (notamment la proximité) se traduit par une baisse significative des intentions d’utilisation :
49% des usagers réguliers déclaraient privilégier les transports en commun pour leurs trajets quotidiens avant la crise, ils ne sont plus que 38% à l’envisager dans l’immédiat.
Leur préférence irait à la fois à la voiture (21%), à la marche (27%) et au vélo (9%).
Il apparaît qu’une grande partie des Français ne sont pas convaincus par les efforts annoncés par les opérateurs des transports en commun en matière de nettoyage, désinfection et organisation des flux de passagers. Après des semaines de confinement à domicile, il est difficile en effet d’imaginer s’entasser dans un métro ou un bus.
François Roudier, Directeur de la communication du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). « On associe aujourd’hui à l’automobile le facteur de sécurité sanitaire, ce qui est nouveau. Ce facteur sécuritaire va d’ailleurs bouleverser les comportements, et donc l’économie des transports au sens large. »
Source @caradisiac
*Enquête réalisée en ligne les 4 et 5 mai 2020. Échantillon de 1166 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).